Polar Kana RE navar
Polar kanare navar

Polar KanaRanavar

(Non, Ranavar... du tout ... (création Le GAAF – Pièce policière)

Représentations en  Avril 2007 - Au Ludoval 9 dates –  720 spectateurs

Cogitée par Le GAAF,  écrite par Arnaud    Delepierre
(plaidoirie de la défense : Bruno Mayot)
Création Lumière : Dominique Causel
Aide à la mise en scène : Virginie Ansara
Affiche : Sandrine Delepierre

A l'ère de la police spectacle et de la démocratie participative, voici un polar interactif qui mélange tous les ingrédients: le meurtre d'une star de cabaret, des indices mystérieux, une justice spectaculaire, des cascades hollywoodiennes, des courses-poursuites impressionnantes, des enquêteurs stars et des détectives mythiques ...
On mélange le tout, on allume les projecteurs et voici le grand show justicier qui se déchaîne.
Nos apprentis policiers héroïques viendront-ils à bout de l'énigme irrésolue du "Lovely Pig"?
Tous les moyens sont bons pour résoudre l'enquête, que le meilleur gagne et que le public choisisse!!!
C'est du polar: oui! Mais du polar KANARANAVAR... Non, RANAVAR du tout !


Dès les premières séances de travail autour du thème du polar, une image s'est très vite imposée: la prohibition, un détective privé, de la lumière à travers les lames d'un store vénitien… cette ambiance servirait l'esthétique de notre pièce.
Et pourtant, très vite, d'autres réflexions sont venues brouiller les pistes: d'Emile Gaboriau à Fred Vargas pour la littérature, des premières séries policières télévisées à la multiplicité de celles que nous infligent les chaînes de télévision… le polar revêt de nombreuses formes, nous ne pouvions le cantonner à ces seules images. Alors comment faire un polar de ces polars?

Et puis, nous ne voulions pas passer sous silence ce que notre quotidien nous rappelait douloureusement: les dysfonctionnements de la justice mis en lumière par la commission d'enquête dans l'affaire d'Outreau, les arrestations à grand renfort de médias et la montée en puissance de la police spectacle…
Alors, comment évoquer tout cela dans un polar où, normalement, les codes sont précis et assez stricts? En faisant un polar Kanaranavar… Non Ranavar du tout…

Les récits aux morts étranges et aux énigmes mystérieuses ne datent pas d'aujourd'hui: de tous temps, les bandits, les policiers et les faits divers attirent le public. Au XIXeme siècle naît alors un nouveau genre littéraire: le roman policier. Le crime n'est plus l'objet du récit, mais le ressort de la narration: l'auteur part des conséquences (la découverte du crime) pour remonter (l'enquête) aux causes (le mobile et le crime).
Dans ces romans, deux auteurs rencontrent un succès qui depuis ne se dément pas: A.Conan Doyle (Sherlock Holmes) et Agatha Christie (Hercule Poirot, notamment).
La particularité de ces romans à énigmes réside dans le fait que l'auteur s’amuse avec son lecteur, lui donnant la possibilité de jouer lui aussi les détectives et de parvenir aux mêmes conclusions que son héros, par une suite logique de déductions.
En transposant le roman policier au spectacle vivant, il nous paraissait évident que cette intrigue devait être inter-active. Au delà de laisser le public choisir la fin, une partie d'entre eux allait se retrouver sur scène passant progressivement du statut de spectateur à celui d'acteur.

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