Représentations en Avril et Novembre 2004 - Au Ludoval - 17 dates 1000 spectateurs
Création Lumière: Léo Stritt
Aide à la mise en scène: Virginie Ansara
Affiche: Sandrine Delepierre
avec:
Arnaud Delepierre,
Nathalie Deprey,
Bruno Mayot,
Fanny Thierus / Cristel François,
et Caroline Tual
Le western, c'est toujours pareil, on connaît la chanson. Un convoi, des indiens, un cow-boy solitaire, c'est réglé comme du papier à musique.
On connaît tellement bien les dialogues qu'on pourrait les fredonner… fredonner?
Feu de bois |
L'attaque des hurons |
La fin en chanson |
Popularisé par les "dime-novels" à partir de la moitié du XIXeme siècle, le western n'est souvent apparenté qu'à un genre cinématographique. Mais pourquoi n'a-t-il pratiquement jamais été exploité au théâtre? (1)
Modestement, nous avons donc décidé de réparer cette injustice.
Fort du constat que l'action des Westerns s'articule généralement autour d'une dichotomie simpliste (l'homme blanc représente les valeurs de la civilisation et, assiégé par des hordes d'ennemis "sauvages", il doit également affronter la décadence et la mollesse de sa propre société), nous aurions, nous aussi, nos bons et nos méchants.
A partir d'une galerie de personnages, emblématiques du western, tentant d'échapper à des hordes d'indiens sur le sentier de la guerre, ce périple en chariot sera prétexte à une critique de l’invasion des chansons mercantiles et tournées de promotions des artistes. A travers des dialogues et des émotions empruntés aux textes de chansons françaises (la musique n’est-elle pas le partenaire incontournable de tous voyages), ce périple devait amener nos protagonistes à l’Eldorado : Marithy and Gilbert Carpentier’s Valley…
(1) A l’exception, à notre connaissance, de l'excellente pièce de René De Obaldia "Du vent dans les branches de Sassafras" qui parvient à concentrer les grands archétypes du western sur un plateau de théâtre, et les traiter en un huis clos soumis aux règles de composition de la tragédie classique